Roulé dans la farine

Vanessa et moi avons été littéralement piégés vendredi soir, et par une partie d’entre-vous en plus 😮 Petit rappel des épisodes précédents…

Mardi 18 décembre, c’est l’anniversaire de ma maman. Comme très souvent, je ne suis pas sur place pour le célébrer comme il se doit et il est donc prévu de le faire le vendredi 21, au restaurant de l’hôtel de la Poste, à Vitry-le-François. Un classique j’ai envie de dire. Seulement voilà. Après une route un peu pénible, j’arrive tout juste pour m’habiller correctement et partir au restaurant avec mes parents, Vanessa et Christophe. Mais Christophe est coincé au boulot et voilà que le service de surveillance de la banque appelle ma mère pour une alarme qui n’aurait pas été mise en route. Chouette, plein de contre-temps qui, je le sens déjà, vont alourdir l’ambiance calme et zen que nous pouvions attendre à la veille d’un grand weekend (au lundi près).

Papa emmène maman mettre cette alarme en route et je reste avec Vanessa à attendre qu’ils reviennent. Le temps passe. Nous attendons. Une demi-heure pour remettre une alarme en route c’est long quand même. Papa revient seul : « maman n’a pas terminé, il est 20h passé et la procédure est longue car il faut prévenir tout un tas de responsables régionaux ». C’est pas grave, on va commencer l’apéro tous les trois et Christophe et maman nous rejoindrons. Chouette :s

On arrive donc au restaurant. Le propriétaire nous accueille (comme d’habitude) et nous invite à venir profiter du salon au sous-sol, d’habitude fermé mais exceptionnellement ouvert pour les fêtes. Au fond de moi je me dis que l’escalier qui y conduit ne fait pas aussi classe que tout le reste du restaurant et que c’est visuellement dommage. Mais arrivés en bas, j’aperçois le bar et je me dis que la salle a l’air très confortable. Nous rentrons, Vanessa et moi en tête. Et là, l’ambiance calme promise n’est pas au rendez-vous. Beaucoup de monde sont coincés au fond de la salle, à une sorte de cocktail. Et puis un applaudissement surgit, comme si notre entrée coïncidait avec la fin d’un discours. Tout cela est arrivé en une fraction de seconde. Je reconnais maintenant Bernard, Jean, puis Élise, Nicole, Sylvain, Christophe, etc. Toute ma famille est là, mes amis aussi, ceux de Vanessa, ses collègues. C’est nous qu’ils applaudissent. D’ailleurs, il n’a jamais été question de fêter l’anniversaire de maman ce soir !

C’était une sensation incroyable. J’ai mis très longtemps à réaliser ce qu’il se passait. Tout le monde avait répondu présent à l’invitation de mes parents pour nous féliciter, Vanessa et moi, pour notre réussite de troisième cycle : la spécialisation en anesthésie de Vanessa (dont la vitesse de l’obtention doit être un record de France mais je l’ai déjà dit) et bien entendu mon doctorat tout fraichement obtenu. C’était très émouvant et je suis certain que je n’oublierai jamais cette soirée hautement symbolique.

À nos parents qui nous disent combien ils sont fiers de nous, je leur dis ici combien je (et sans doute nous) suis également fier d’eux. J’envoie également un grand et énorme merci à vous tous d’avoir été présent ce soir là, d’avoir fait le déplacement, même de loin. Je vous souhaite un très joyeux Noël.

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