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C’est avec une joie non dissimulée, et une extrême fatigue, que je vous rapporte les très bons résultats de Freespeed au weekend de qualification pour les phases finales de la ligue des champions 2008. On est venu, on a vu et on a presque vaincu. Nous avons en effet du laisser la première place aux locaux de Fontenay-le-Comte après avoir eu deux occasions de plier la finale. Nous repartons néanmoins avec la qualification pour la phase finale au stade Charléty à Paris en poche, et en prime le prix du fair-play. Mais comme je l’ai dit, tout cela n’aura pas été une promena de de santé.

Déjà, Fontenay-le-Comte est en Vendée, et la Vendée c’est loin de Bâle. Donc du coup nous avons du voyager de nuit avec les compatriote bernois dans un bus spécialement affrété pour l’occasion (ah l’organisation suisse va me manquer) et arriver le samedi matin avec une nuit en pointillés au compteur. Ensuite, nous avons découvert avec ravissement le magnifique planning de matchs qui était réservé aux équipes pour le samedi : nous ne sommes pas les seuls, mais nous avons eu quatre matchs à jouer dont trois à la suite les uns des autres. Pour des matchs de ligue des champions, avec l’engagement que ça sous-entend, c’est un peu limite je trouve.

Enfin bref, nous remportons nos quatre matchs du samedi (contre Bologne, Santander (Espagne), Cergy et Toulouse) pour terminer premier de notre pool et ainsi nous qualifier directement en demi-finale sans passer par les barrages. On se réveille donc le dimanche matin avec l’obligation de gagner encore au moins un match pour entrer dans les trois premières places qualificatives pour Paris. C’est Berne qui en fera les frais en demi-finale : il faut dire qu’ils ont du nous jouer juste après leur match de barrage ce qui ne les a pas aidé. Nous avons ensuite abordé la finale contre les Jacksun’s de Fontenay qui nous ont collé une première mi-temps tonitruante pour le plus grand plaisir de la foule acquise à leur cause (et c’est compréhensible). La deuxième mi-temps nous est plus favorable et nous nous offrons même deux frisbees de match. Malheureusement, nous n’avons pas eu la force nécessaire pour marquer ce dernier point et nous avons du nous incliner par la plus petite des marges.

Il est dit que cela tient au fait que seules neuf équipes ont été présentés
Partis avec plusieurs joueurs clés en repos à Bâle, la tâche était pourtant loin d’être jouée d’avance pour un tournoi situé en Vendée et qui réunit les meilleures équipes de la région Europe-Sud-Ouest (France, Italie, Suisse, Espagne, Portugal et … Israël). Enfin ça c’est la théorie. Déjà, Israël n’a pas envoyé de club, mais c’est un peu compréhensible vu leur éloignement, et le Portugal non plus. Il restait l’équipe Italienne de Bologne, l’équipe espagnole de Corrocota les deux équipes suisse (Bâle et Berne) et cinq équipes françaises (cherchez l’erreur) dont deux n’avaient assurément pas le niveau. Alors d’accord, les phases finales se jouent à Paris et ça ferait tâche de ne pas avoir de club français de qualifié, mais bon. Résultat des courses, un format bâtard avec une pool de 5 (la notre) et une pool de 4, et surtout des séquences de trois match d’affilé pour toutes les équipes ! Avec ne serait-ce qu’une équipe française en moins, on aurait tourné à deux pool de 4 ce qui est beaucoup plus simple à organiser. Alors je ne sais pas quelle instance est responsable de ça, mais elle au moins cinq blessés sur la conscience (pas de chez nous pour une fois).

Bon on ne va pas se plaindre non plus puisque nous gagnons nos quatre match du samedi pour terminer premier de notre pool et nous éviter un match de repêchage le lendemain. Nous accédons donc directement en demi contre nos amis de Berne qui ont quant à eux du se farcir le repêchagequi s’est d’ailleurs terminé juste à temps pour qu’ils puissent jouer contre nous. Dans ces conditions, et peut être par économie, FAB

Une réponse à “Ligue des champions : à nous Paris !”