Ascension du Charmant Som

Après un peu de route sinueuse comme je les aime, et après une petite marche à flanc de montagne, nous voici arrivés au pied de la paroi que nous allons gravir. Ça s’appelle du terrain d’aventure et je ne suis plus très sûr de ce que ça veut dire. Mes deux experts de la grimpe m’ont accordé une quotation de 3 dans l’échelle ouverte (?) de difficulté (a priori 2 correspond à la difficulté d’une échelle).

Si je résume, la première chose à mettre est son casque, puis le baudrier. Enfin il faut s’attacher à l’ouvreur avec un nœud en huit dans lequel le lapin ressort avec une oreille de chaque côté.

Charmant Som

Une fois tout le monde équipé, l’ouvreur grimpe en premier et nous, qui sommes toujours en bas, l’assurons. Ici on voit sophie qui assure Thomas. Chaque longueur fait 50 mètres, ce qui veut dire que thomas monte de 50 mètres, en fixant la corde à la paroi à chaque fois qu’il peut. Une fois au bout, il prépare le relai. À partir de là c’est lui qui nous assure, et c’est nous qui montons le rejoindre.

Charmant Som

Thomas s’en va pour une folle montée d’environ 50 mètres.

Charmant Som

Ça a beau n’être que de la difficulté trois, ça impressionne largement le petit Yohann, dont les pensées sont tournées vers sa maman :« si elle savait ce que je m’apprête à faire, elle ne dormirait sûrement pas tranquille ». Mais pas de panique, on fait tout dans les règles de l’art.

Charmant Som

On se retourne de temps en temps pour admirer la vallée.

Charmant Som

Un passage un peu plus délicat en perspective, mais aussi bien plus sympathique, car jusque là il y avait beaucoup de buissons qui piquent et qui écorchent. Quelle idée j’ai eu de faire ça en short moi aussi ?

Charmant Som

Bon, c’est mon tour de grimper. On en profite pour voir la corde violette de Sophie, bien tendue. L’idée est de toujours progresser avec une corde tendue afin que la chute soit bloquée le plus tôt possible. En effet, s’il y a du mou, c’est autant de distance de dégringolade supplémentaire. La mienne n’est pas très tendue parce que je monte et que Thomas est supposé avaler le corde pour qu’elle me suive. Mais comme on ne se voit pas, c’est dur d’être parfaitement synchro. Si je juge qu’il abuse, je peux crier « bleu sec » pour lui dire d’accélérer le mouvement.

Charmant Som

Une fois qu’on a rejoint Thomas, il faut préparer la longueur suivante, c’est-à-dire re-clipser tout ce qu’il faut pour qu’on assure thomas. En fait Thomas a le rôle le plus dangereux en tant qu’ouvreur, car comme il monte et qu’on l’assure d’en bas, s’il tombe, on ne pourra que bloquer la corde. Mais contrairement à nous, comme on bloque d’en bas, il tombera quand même de plusieurs mètres au lieu d’être arrêté quasi-instantanément.

Charmant Som

Bon, là c’est un peu dure, mais il faut garder le sourire. C’est la partie où j’ai remercié le créateur de ne pas avoir fait une pente plus forte, car jusque là j’avais toujours trois points d’appui stables, ce qui me permettait de chercher la prise suivante sans soucis. Mais là, je n’en trouvais en moyenne que deux, ce qui fait que c’était plus coton.

Charmant Som

Nous voici au sommet. Je crois me souvenir qu’il est à 1867 mètres, ce qui veut dire que nous avons grimpé d’environ 200 mètres. Je suis content de moi 🙂 Petite pause pique-nique. Saucisson, pâté, tomme de savoie, compote.

Charmant Som

C’est nous 🙂 Maintenant il ne reste qu’à descendre par la face sud et à retourner à la voiture.

Charmant Som

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