Avatar, j’y suis allé, j’ai pas vu, j’y suis re-allé, j’ai vu et j’ai aimé

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Avatar. On (je) en entend parler depuis le début de l’été. Vous me direz qu’il n’y a rien d’inhabituel pour un film au budget de 315 millions de dollars : il faut bien attiser un peu la curiosité du spectateur si on veut faire des recettes. Du coup, je l’attendais avec impatience moi ce film. En plus il était question de 3D Relief (ça a l’air d’une lapalissade, mais ce n’en est pas une) et le dernier film que j’ai vu en relief m’avait laissé sur un petit nuage (il s’agissait de Les ailes du courage de J. J. Annaud) : percevoir les volumes, ça change décidément tout ! Résumé d’une folle équipée.

Premier film de James Cameron depuis son dernier (Titanic en 1997), Avatar était donc un film attendu, ne serait-ce que parce que c’est du James Cameron. Pas question donc de se ruer en salle dès le soir de la sortie nationale. Non, on va la jouer sécurité en y allant le dimanche en milieu d’après midi. Qui va au cinéma le dimanche en milieu d’après-midi de nos jours hein ? Personne ! Donc ce sera parfait pour profiter de ce film sans la cohue incessante qui caractérise les salles bondées. Sauf que non. Malgré notre demi-heure d’avance, les dernières places partent juste avant notre tour au guichet et nous sommes donc obligés de prévoir un plan B : acheter tout de suite pour la séance d’après ou revenir un autre jour. Le problème est que nous sommes au cinéma d’Audincourt, n’est-ce pas, parce qu’il a le bon goût de proposer des séances à 5,50€ sans qu’il y ait besoin de réduction particulière, ni de venir le dimanche matin avant 10h (en contrepartie, le film est précédé de quinze bonnes minutes de publicités, mais bon), mais qui n’a pas le bon goût d’être à côté de chez nous. Option 1 : poireauter trois heures sur place, bof. Option 2 revenir une autre fois : bof aussi, mais bon. On décide donc de revenir le lendemain en soirée. Mais là, j’ai une idée de génie ! Plutôt que de prévoir de venir une heure en avance le lundi, pourquoi ne pas profiter de notre présence sur les lieux pour acheter les places ! Nous voici donc de nouveau dans la file d’attente. On arrive au guichet et la demoiselle nous dit qu’on peut les acheter pour le lendemain, mais que ce n’est pas remboursé si on ne vient pas. Pas de problème ! Nous serons là !

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La nuit passe. La journée du lundi, on va en ville acheter les chemises et cravates que mes proches ont pu admirer pendant les fêtes (il parait que mes anciennes cravates sont ringardes, alors qu’elles sont juste en avance sur leur temps). On rentre et comme on a encore deux heures à tuer avant de prendre la route pour Audincourt, on se dit qu’on va en profiter pour fermer les volets. De toute façon il fait nuit et puis ça prend pas longtemps car il suffit d’appuyer sur un bouton (et on n’a même pas besoin de le maintenir appuyé). Les deux heures passent et nous sortons du bâtiment et là horreur ! Quinze centimètres de neige sont tombés depuis que nous sommes rentrés et ça circule super mal, avec des camions qui patinent de tous les côtés, des routes glissantes où on roule à 10km/h. Pas glop. Si je tenais le génie qui a décidé de fermer les volets pour qu’on ne voit rien venir… Enfin bref, nous voyons les minutes défiler plus vite que les kilomètre et je repense à mon autre idée géniale de la veille : nos places ne sont pas remboursables… Tant bien que mal, on arrive quand même au cinéma avec une petite dizaine de minutes d’avance. La salle est pleine, mais on se trouve deux fauteuils pas trop mal placés (il suffit d’oser faire son boulet et demander aux gens de nous laisser passer et de se décaler sur toute une rangée pour amener deux places isolées l’une à côté de l’autre : ça a un côté puzzle coulissant très marrant).

Le film peut commencer et on oublie tout ! À elle seule, la 3D suffit à nous émerveiller pendant les 2h40 de film. J’ai presque eu le vertige quand le héros se jette du haut d’une falaise. C’était un pur ravissement ! Le scénario est ficelé dans les règles de l’art (on a même droit à un changement d’objectif en milieu de film, voire même deux) et bien qu’il ne soit pas si original que ça (il est inspiré de Pocahontas, si si), je l’ai trouvé très efficace et sans longueur. Quand je pense que je ne le reverrai peut-être plus en 3D, ça me fout les boules. Du coup, j’entrevois deux options : retourner le voir au cinéma (comme Audincourt vend les lunettes 3D, on n’a pas besoin de les racheter et la place de cinéma sera donc d’autant moins chère), ou se fabriquer un vidéoprojecteur 3D d’ici la sortie en vidéo. Ou les deux 🙂

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