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C’est bien connu, Las Vegas est la ville qui ne dort pas. Mais comme nous on doit quand même dormir un peu, du coup on se lève un peu tard. Le problème c’est que nous avons eu la bonne idée de vouloir passer les deux nuits sur Vegas dans deux hôtels différents, ce que nous réalisons être d’une stupidité monumentale : en effet, nous voilà obligés de libérer la chambre pour 11h tout en devant attendre 14h pour récupérer la suivante. En pratique, cela veut dire que le créneau qui nous aurait permis de profiter des infrastructures de l’hôtel (comprendre la piscine) va être passé à trimbaler les valises dans Las Vegas et à faire le pied de grue au comptoir de l’hôtel suivant. Ah si seulement des professionnels du voyage avaient été là pour relever cette bizarrerie et nous mettre en garde…

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Mais bon, finalement on a de la chance. J’avais repéré la veille sur le formulaire de check-in du Luxor la présence d’une surtaxe nommée « early check-in » qui suggère qu’il doit être possible de récupérer une chambre plus tôt moyennant finance ($10, c’est pas la mort). Nous voilà donc partis rendre la chambre l’estomac vide afin de tenter le coup de poker de rentrer dans la chambre suivante pour 10h (ce qui veut dire que les occupants actuels de notre future chambre sont potentiellement encore là et qu’en tout état de cause, la chambre n’a pas pu être nettoyée… Enfin bref, on table sur le fait que les hôtels ne sont jamais vraiment pleins). À l’accueil, on nous fait remarquer que nous arrivons un peu tôt, mais nos têtes d’affamés doivent faire pitié car l’hôtesse accepte de voir si elle peut trouver une chambre libre. Finalement elle en trouve une et nous la donne sans surtaxe. Bilan : à 10h30 nous déposons les bagages dans la nouvelle chambre et nous avons encore une demi-heure pour déjeuner. J’adore quand un plan se déroule sans accroc. Une fois l’estomac bien plein (on n’aura pas faim avant le soir), notre groupe se divise en deux : Agathe et Vanessa vont faire trempette dans la piscine, tandis qu’Élodie et moi partons voir l’exposition Bodies, qui fait étape au Luxor.

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Nous voilà donc dans la file d’attente pour acheter deux billets d’entrée pour Bodies. Nous avons sur nous un coupon pour obtenir 2x$5 de réduction, ce qui n’est pas négligeable puisque le billet coute $35 l’unité, mais comme un grand j’oublie de le sortir au moment de payer. Bien que sans doute incomplète, l’exposition m’a beaucoup plu. On y voit de vrais corps humain méticuleusement disséqués afin de montrer les différents constituants : là nous avons un squelette complet, plus loin nous n’avons que le système sanguin, etc. J’ai trouvé cela incroyable. Au retour, nous en profitons pour visiter le Luxor puis l’Excalibur. J’y trouve un coldstone creamery et je leur achète mon classique Berry Berry Good. Nous ne tardons pas à rejoindre le New York New York pour le rendez-vous avec Agathe et Vanessa. Comme nous sommes en avances, Élodie décide de s’essayer aux machines à sous. Elle n’a joué que $5, mais les mises étant des cents, la partie a vite fait de devenir longuette. Résultat, on finit par appuyer au hasard jusqu’à perdre notre mise, et croyez moi, ça met quand même un certain temps avant de se produire. Une fois notre groupe reconstitué, on décide de partir visiter le strip.

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On prend le bus pour remonter l’avenue jusqu’au Sahara où je me souvenais qu’il y avait une galerie marchande incroyable, avec un faux ciel, et même des fausses averses. Mais impossible de la retrouver. Même les employés de l’hôtel ne voyaient pas de quoi je parlais. Soit la chose a été détruite il y a longtemps, soit c’était ailleurs. Dommage. On s’est donc tapé un méga détour pour rien (car on doit prendre le bus pour traverser la no man’s land qui suit le Sahara). J’essaye de rassembler mes souvenirs pour identifier les hôtels manquants (la fameuse galerie était peut-être dans l’un d’eux), mais je n’y parviens pas. Je n’ai pas l’impression qu’il manque d’hôtels et je ne me souviens pas non plus de ces immenses trous dans l’avenue. Sylvain si tu me lis… Tant bien que mal, nous rejoignons la soucoupe volante qui sert de centre commercial (sans casino à l’intérieur, ce qui me semble être une incongruité encore jamais vue à Las Vegas). Ils y passent en boucle une pub pour l’ipad sur écran géant et c’est vite très énervant.[singlepic id=287 w=200 float=right] On rentre dans le Venitian et là encore : impossible de retrouver la galerie marchande avec le faux ciel et les gondoles. Impossible de savoir si l’intérieur a été ré-organisé, mais on finit par tomber dessus après un long parcours dans une galerie marchande tout ce qu’il y a de plus banale. Bon, on ne devait pas avoir la tête à l’endroit ce jour là. Toujours est-il qu’elle est bien là et toujours aussi incroyable. Elle est traversée par de l’eau sur laquelle on peut faire des tours en gondole. Le début de cette galerie (car en fait nos recherches nous ont conduit à la fin de la galerie) donne sur le Palazzo et non plus sur le Venitian (là encore, sous réserve que ma mémoire ne me trahisse pas ; d’ailleurs il existait le Palazzo ?).

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On continue dans le Caesar Palace, dans lequel je n’avais jamais mis les pieds. Lui aussi est doté de sa galerie marchande, mais le faux ciel en trompe l’œil est visiblement d’une ancienne génération. On voit courir des raccords hideux et c’est un peu dommage. La galerie est quand à elle proprement gigantesque. De nombreux restaurants y ont leur terrasse, et le tout débouche sur une salle circulaire où une animation à base de statues qui bougent se déclenche toutes les demi-heures. En ce qui me concerne, je commence à dormir debout. On décide donc avec Élodie de rentrer à l’hôtel directement et de laisser les filles rentrer dans les nombreux hôtels qui nous séparent encore du notre. Sur la route, on prend quand même le temps de zigzaguer d’un côté à l’autre de l’avenue (qui est en fait un boulevard) pour bénéficier des meilleurs points de vus sur les hôtels. Au final nous arriverons tous pratiquement en même temps au dodo.

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