USA — jours 18 et 19

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Ce matin, la potentielle visite de Pixar nous impose un lever tôt. Sur internet, aucun signe de vie de Neil. Bon, ça s’engage mal, mais on décide de nous rendre au rendez-vous malgré tout. C’est ainsi que nous prenons place dès 8h20 devant le parking de la station de bart Mac Arthur. Maintenant que j’écris ces lignes, je réalise qu’aucun d’entre-nous n’a pensé à appeler Neil une nouvelle fois. Résultat, ce que tout le monde redoutait arriva : personne dans les environs jusque 9h15, heure à laquelle nous nous résignons. Quelle occasion manquée ! (Nous aurons confirmation le soir que Neil n’avait pas eu le message). Le programme du jour prévoyait une petite virée en voiture vers Santa Cruz, mais plus grand monde n’a envie de se taper de la voiture ce matin. Nous décidons donc de prendre du bon temps dans San Francisco, quitte à refaire un peu ce qu’on avait fait le premier jour.


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On retourne donc à Pier 39 en traversant China town de nouveau. Depuis dimanche, le coin s’est drôlement calmé. Les locaux travaillent. À Pier 39, il y a encore beaucoup de touristes mais là encore, nettement moins que dimanche. On mange une crêpe au crêpe café, puis on longe le front de mer jusqu’à Market st. L’avenue Embarcadero remonte tous les piers, du 39 au numéro 1 et est bordée ça et là de cocotiers. On récupère donc le début de Market st. au niveau du financial district et on s’arrête au croisement avec California pour prendre une des photos mythiques de San Francisco : le cable-car qui s’en va remonter une des collines les plus imposantes de la ville. Je n’ai pas encore beaucoup parlé du cable-car, qui est pourtant le système de transports en commun le plus typique de la ville, même s’il est devenu anecdotique dans la pratique (de nombreuses lignes de bus, de tramway, de métro et de rer ont largement pris le relai). Tout un système de câbles sous-terrains parcourent les rues les plus pentues de la ville. Ils servent à tirer les cable-cars qui s’y accrochent à l’aide d’une pince. Lorsque le cable-car arrive à une station, l’opérateur actionne la pince afin de lâcher le câble et serre le frein (la chose est sur des rails). En quelque sorte, c’est un système proche des télésièges à ceci près que le câble est enterré.

On continue à remonter Market st. jusqu’à l’hôtel. On rentre un peu tôt aujourd’hui car c’est la dernière journée et il faut qu’on prenne le temps de remettre de l’ordre dans les valises. On ressortira par la suite manger à Lori’s Diner, un restaurant type Pulp Fiction, avec néons, musique des années 50, et tout le tralala. Une très bonne surprise pour terminer le séjour !

Le lendemain, nous faisons route pour l’aéroport. La dépose de la voiture de location est d’une simplicité toute américaine. On nous fait signe de nous garer derrière une file de voiture, on scanne un code barre sur la portière et on nous indique que tout est bon. Dix secondes chrono. On rejoint le terminal domestique pour le vol interne vers Chicago. On enregistre les bagages (ma caisse de vin ne coute effectivement que $50 jusque Paris) et j’ai une bonne nouvelle pour Sylvain : les $25 de bagages sur les vols internes ne s’appliquent que dans le cas d’un vol interne sec, pas s’il est en correspondance avec un vol international (par contre il faut que les deux vols soient dans le même dossier). On prend un petit déjeuner dans la zone démilitarisée. Une fois dans l’avion, on nous annonce un retard d’environ 1h à cause de la météo de Chicago qui ne permet pas d’atterrir pour le moment. En langage d’aviation civile, ça signifie interdiction de décoller. On décolle toutefois et l’atterrissage à Chicago est effectivement un peu remuant (on a droit à un commentaire du pilote : « apparemment on a atterrit »). On a tout juste le temps d’embarquer dans le vol suivant qui se retrouve lui aussi bloqué au sol à cause de plusieurs cellules orageuses très actives. Trois heures plus tard, on a la permission de décoller, mais la rampe de chargement en soute ne fonctionne plus. On réalise que certains bagages sont restés dehors pendant les trois heures d’orage (on constatera à Paris que nos bagages en faisaient partie). Une fois sur le sol français, Élodie et moi avons bien entendu manqué notre correspondance pour Mulhouse et nous devons donc faire des pieds et des mains pour entrer dans le vol suivant : à 15h15 au lieu de 10h40. Au guichet d’Air France, les employés n’hésitent pas à se mettre en grève juste après notre passage (ouf) pour le projet de loi concernant l’âge limite de retraite : ils nous disent qu’ils ne sont pas d’accord pour travailler jusque 72 ans… Mouais, il a du s’en passer des choses pendant notre absence. À mon avis c’est le beau temps qui les motive. Ah non, quelqu’un les reprend et finalement c’est 62 ans. Bref, la grève débute et ce qui devait arriver arrivé, notre vol (et uniquement lui) est retardé pour une durée indéterminée à cause du personnel naviguant qui est en grève (ils n’ont pas un age de retraite spécial bien avant 60 ans eux ?). La bonne nouvelle, c’est qu’au moins ma caisse de vin ne me coute pas un rond à l’enregistrement car apparemment on a eu la chance d’acheter les billets suffisamment tôt pour que la limite des 20kg par personne puisse se découper en autant de bagages qu’on le veux. Du coup un petit réajustement dans le contenu des valises et hop ça passe ! Finalement on décolle vers 16h50… Vous ne pouvez pas savoir le soulagement lorsque les roues de l’avion touchent le tarmac. Un bien beau voyage qui s’achève, même si la dernière journée a été un peu pénible. Merci à tous de nous avoir suivi et j’espère vous compter encore nombreux d’ici le prochain voyage programmé le … ben il n’y a rien de programmé là en fait.

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