Des nouvelles ? Bon d’accord.

Je reviens d’une petite semaine vitryate reposante, où j’ai pu me décharger un peu des tracas quotidiens relatifs à la tenue d’un appartement. On en a profité pour souffler quelques bougies, nous retrouver, etc. Mine de rien, ça fasait presque un an que nous n’avions pas passé une semaine tous les quatre ! (Je dois oublier Noël dans l’histoire :p )

Vitry Vitry

Sinon la rédaction de ma thèse progresse bien, mais la date butoir, bien que définie de façon floue, commence à se rapprocher. C’est donc pour moi le moment de prendre une décision déterminante : celle de me retirer de la compétition d’ultimate pour la fin de la saison. Ça me rend un peu triste, mais après la pause estivale s’annoncent encore deux weekends de championnats et deux weekends de ligue des champions (que je voulais particulièrement jouer). Mais tout ça en cinq semaines, ça va être très fatiguant et ça ne tombe pas vraiment au bon moment. Par effet de bord, ça me libère de mon obligation d’entrainements, et donc du temps pour la rédaction à des horaires où je suis le plus créatif.

Pour changer de sujet, j’ai découvert il n’y a pas longtemps qu’on devait accorder le verbe pronominal de la phrase suivante sur son COD :

La soupe qu’ils se sont préparée est bonne.

En fait, cela vient de je ne sais plus quelle remarque au labo où l’on m’avait dit : avec les verbes pronominaux, il ne faut pas accorder. J’avais trouvé ça louche, et j’ai trouvé cette règle (que je vais résumer) dans le Bescherelle :

On accorde avec le sujet comme toujours lorsque le participe passé est formé avec le verbe être, sauf lorsqu’il remplace l’auxiliaire avoir, comme dans l’exemple suivant. On accorde alors en suivant les mêmes règles qu’avec avoir.
« Ils se sont préparé une bonne soupe »
alors que « préparer » est habituellement composé avec le verbe avoir :
« Ils ont préparé une bonne soupe »
« Elles ont préparé une tartiflette sans vin blanc »

Voilà c’est dit.

Cet article fait un peu bric à brac, mais j’ai déniché la façon dont Galilée a conclu que la vitesse de chute des objets ne pouvait pas dépendre de leur masse, et du coup je vous en fait profiter :

Imaginons un bloc de pierre en train de tomber. Parce qu’il a un certain poids, il tombe à une certaine vitesse, ce qui correspond à ce que notre intuition nous dit. Imaginons qu’au cours de sa chute, ce bloc de pierre se casse en deux morceaux. Forcément, ces deux morceaux sont individuellement plus légers que le bloc de pierre original, et doivent donc tomber moins vite que lui: le moment où le bloc se casse en deux doit donc provoquer une sorte de ralentissement.
Il s’agit d’une conclusion un peu bizarre pour qui s’intéresse un peu aux sciences, mais je suis certain que l’intuition de beaucoup d’entre vous (dont la mienne) arrive encore à se dire : « oui, admettons ». Que se passe-t-il si, dans leur chute, ces deux morceaux se touchent ? Vont-ils tomber à la vitesse d’un bloc unique, comme au départ, ou le fait qu’il y ait encore une brisure suffit-il à justifier que l’ensemble tombe à une vitesse moindre ? Jusqu’à quel point faut-il que les deux morceaux se rapprochent pour qu’ils tombent de nouveau avec la vitesse qu’ils avaient avant de se casser ? Et avec de la superglue ?
Au travers de cette petite expérience de pensée, nous voyons bien que si la vitesse avec laquelle un objet tombe dépend de sa masse, alors il y a tout un tas de problèmes embêtants qui surgissent : notre intuition nous dit cette fois-ci clairement qu’il est hautement improbable que l’on voit deux objets accélérer (en réalité c’est même une augmentation de l’accélération dont il serait question) au fur et à mesure que leur chute les fait se rapprocher l’un de l’autre. La conclusion la plus sage est donc que la vitesse avec laquelle un objet tombe ne dépend pas de sa masse (par contre les frottements qu’il subit peuvent en dépendre).

C’est la conclusion qui conduisit Galilée en haut de la tour de Pise pour chronométrer le temps mis par deux poids pour toucher le sol…

C’est tout pour cette fois 🙂

PS : Ma plante a survécu à mes sept jours d’absence et commence même à avoir une belle gueule. Et si elle se mettait à faire des fleurs ? Franchement je suis devenu tout attentionné, peut-être bien que ça m’intéresse plus de batailler pour voir grandir une plante que de la recevoir déjà grande et de batailler pour la maintenir aussi belle que le premier jour (ce qui pour moi signifie « maintenir en vie »).

ma plante

7 réponses à “Des nouvelles ? Bon d’accord.”

  • Maman:

    Oui tu étais resté un peu à Noël aussi et là on a encore beaucoup apprécié de passer un peu de temps avec toi. Si tu t’es reposé un peu c’est super. D’autant que ces quelques jours n’ont pas été néfastes à ta petite plante qui est ravissante 😉

  • Alex:

    Coucou cousinou! ça fait un bail que je suis pas passée dis moi! Dis tes liens sont pas à jour, t’as pas mis mon blog!
    au moment où je t’écris ton/ta petit(e) cousin(e) gigotte dans mon bidou! ça doit etre ton premier bonjour! 🙂
    http://www.alexgry.over-blog.com
    et tu peux même t’inscrire à la newsletter!

  • Daphnée:

    « Ils ont préparé une bonne soupe » n’a pas le même sens que « ils se sont préparé une bonne soupe » !! comment tu ne vois pas la différence ???? alors retourne à ton Bescherelle …..

  • Yobe:

    Qui a dit que ça voulait dire la même chose ? Il s’agissait juste d’illustrer que l’auxiliaire régulier du verbe « préparer » est « avoir » et non « être ».
    C’est la règle 135 de la conjugaison pour tous. En plus, comme je n’aime pas écrire des âneries, j’ai utilisé le même exemple qu’eux. Je t’invite donc à contacter directement les éditions Hatier pour leur faire part de tes remarques.

    On peut aussi en discuter en mangeant des caramels (ah ! ce Will…).

  • Daphnée:

    Mais non, mais non, le sens donné n’est pas le même : c’est l’explication de texte de base. Et puis, c’est toi-même qui a dit que c’était la même chose ….. On en apprend tous les jours cher Yobe !! [édité]

  • Ièna:

    « Ils se sont préparé une bonne soupe »

    Qui devrait en fait être composé avec le verbe avoir :

    « Ils ont préparé une bonne soupe »

    Tout à fait d’accord, ça n’a pas le même sens du tout.
    Dans ton exemple, il faut respecter le pronominal (situation de départ) : ils ont préparé une bonne soupe « pour eux-mêmes » (sous-entendu pour « eux-mêmes » …. tu m’suis , je t’ai pas perdu là ?!)

    Si tu ne tiens pas compte du pronominal : ils ont préparé une bonne soupe (ils ont prépapé une soupe pour toute la communauté et non pas restreinte pour eux-mêmes !!)

  • Yobe:

    À mon avis vous êtes bien les seules à avoir compris que je donnais le même sens à ces deux phrases.
    C’est de ma faute, j’aurais dû utiliser deux exemples plus différents.

    Je corrige ça tout de suite, dîtes moi si maintenant vous compreniez mieux ce que j’explique dans le billet.

    Au plaisir de vous croiser.

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