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Une réflexion qui aurait dû se retrouver dans la page « le monde à travers d’autres yeux » de ce site (oui cherchez bien elle existe). L’idée finale est partie du constat suivant :

Il y a bien longtemps, avant que le transistor nous vienne en aide pour faire des calculs compliqués, avant même que l’on sache fabriquer des ordinateurs mécaniques, bref, il y a très longtemps, nous n’avions pas grand chose d’autre que nos doigts, un crayon et une feuille pour … calculer (suivez un peu). Je prétend l’inverse. Un être humain est une entité bistable (certains sont tri voire quadristables) : c’est-à-dire qu’il y a deux positions de repos, debout ou assis. Et qui dit entité bistable dit entité capable de traiter des informations numériques si on arrive à l’interfacer avec les opérations de base que sont :

• le ou logique (je suis debout si au moins un des deux autres êtres humains qui me servent de référence est debout, je suis assis sinon) ;
• le et logique (je suis debout si les deux autres êtres humains qui me servent de référence sont debout, je suis assis sinon) ;
• le non logique (je suis debout si l’autre être humain qui me sert de référence est assis, je suis assis sinon).

Heureusement (explosion de joie), un être humain est capable d’opérer cette petite réflexion lui même et il suffit donc d’avoir deux types d’êtres humains : ceux qui décident s’ils restent debout ou s’ils s’assoient indépendamment des autres (nous les appellerons entrées) et ceux qui choisissent leur position en fonction de celle adoptée par d’autres êtres humains (nous les appellerons portes). De cette façon, nous pouvons utiliser 44 personnes pour réaliser en transcodeur BCD 7-segments. Concrètement, c’est-à-dire que 4 êtres humains servent d’entrée et codent, en fonction de comment ils sont debout ou assis, un entier entre 0 et 15. Les 40 autres personnes sont des portes qui traitent chacune leurs entrées : certains utilisent les 4 êtres humains d’entrée pour déterminer s’ils doivent être debout ou assis, d’autres utilisent l’état assis/debout d’autres portes. Bref, parmi les portes il y en a 7 dont l’état n’influencera jamais personne d’autre et c’est justement eux qui commandent l’afficheur 7-segments qui affiche la valeur de l’entier codé par les 4 entrées.

Comme l’a suggéré Gilles, l’afficheur 7-segments peut parfaitement être implémenté en soulevant un carton coloré pour dire que le segment est allumé et en le cachant pour dire qu’il ne l’est pas. Ainsi, en modifiant l’entier codé en entrée, on pourrait voir tout le monde se lever ou s’assoir jusqu’à ce que plus personne ne bouge et alors, l’afficheur 7-segments humain à la sortie affiche le nouvel entier. Le plus extraordinaire, c’est que personne dans le lot n’a plus réfléchi que simplement observer l’état assis/debout de deux personnes particulières et de décider si elle doit rester debout ou assise en fonction.

L’objectif : réunir assez de tordus pour le faire à la journée portes ouvertes de la fac. Si en plus on pouvait faire homologuer ça par le Guinness Book comme le plus grand circuit électronique en logique HL (pour human logic) du monde. Ce serait le pied. Non ? Qui en est ?

Remarque bonus : on pourrait réaliser des circuits synchrones. Il y aurait alors un être humain spécial nommé horloge, dont le but dans la vie est de s’assoir et de se lever toutes les secondes… Si ça ne relance pas l’emploi en France ça ! Tu fais quoi dans la vie ? Je suis une porte NAND dans le calculateur de météo-france lol

2 réponses à “Après la logique TTL, la logique HL”