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Samedi 18 avril, nous avons organisé notre crémaillère sous la forme d’une soirée meurtre, entre amis… Mais peut-être ne savez-vous pas ce qu’est une soirée meurtre. Ce n’est pas grave, je vais vous expliquer. Il s’agit d’un jeu au cours duquel chaque invité vient en tant qu’un personnage du jeu afin de résoudre une énigme. Bien entendu, le tout se passe de façon aussi réelle que possible et c’est précisément ce qui rend le jeu palpitant. Qui ne s’est jamais demandé ce qu’on ressent lorsqu’on essaye de verser discrètement une drogue (du bicarbonate de soude dans notre cas) dans le verre de quelqu’un pour lui extorquer des informations sur une mystérieuse substance Z que votre gouvernement vous envoie récupérer ? Qui n’a jamais rêvé d’être le grand méchant après qui tout le monde court ? Qui n’a jamais eu envie de savoir s’il était capable de subtiliser un micro-film compromettant à son propriétaire sans que celui-ci ne s’en rende compte ? Et ce n’est qu’un court aperçu de ce qui vous attend si vous participez à ce genre de soirée. Tout ce qu’il y a besoin de savoir faire, c’est jouer un personnage, se déguiser pour se mettre dans sa peau, apprendre son histoire (ce qu’il fait là, qui sont ses alliés, ses ennemis, qui il va devoir trahir / manipuler pour atteindre ses objectifs). Ensuite, c’est le grand soir et c’est à vous de jouer et de vous débrouiller pour survivre et atteindre vos objectifs.

Mais pourquoi diable appelle-t-on ça une soirée meurtre ? C’est que très souvent, l’histoire est articulée autour d’un meurtre (un faux bien-sûr) : en général le maitre de maison se fait assassiner juste avant ou pendant la soirée et l’objectif des convives est de démasquer le meurtrier sachant que c’est forcément l’un d’eux.

Pour notre soirée meurtre, nous avons opté pour un scénario réunissant huit agents secrets de diverses nationalités dont l’objectif est de retrouver le professeur Moebius, séquestré quelque part dans la maison. Ce dont nos agents ne se doutent pas, c’est qu’ils mettent les pieds dans un piège tendu par les ravisseurs du professeur et que la plupart d’entre eux n’en sortiront pas vivant. En effet, le professeur travaille à la mise au point d’une substance Z capable de guérir de la mort et celui-ci parviendra à ses fins justement ce soir là. Ses ravisseurs prennent immédiatement possession de la découverte, se débarrassent du professeur, et installent plusieurs bombes dans le bâtiment pour se débarrasser d’un seul coup des meilleurs agents de la planète. Le coup parfait quoi.

Seulement c’était sans compter sur le talent de nos huit agents :). Enfin presque parce que seulement un a réussi à sortir vivant de la soirée (bravo Vans) grâce à un coup de poker digne des plus grands agents du cinéma : se ruer en catastrophe sur le toit pour voir si le hasard n’y avait pas placé un hélicoptère. Alors on se dit que ça n’arrive que dans les films, mais la preuve est faite que non. Le scénario prévoyait effectivement qu’un hélicoptère se situait sur le toit, prêt à décoller. Il y avait même des indices qui permettaient au joueurs de s’en douter, mais personne ne les a trouvés. Bref, grâce à cela et à l’échantillon de substance Z qu’elle a pu dérober en fin de soirée, elle a pu rentrer en Russie la tête haute. Parmi les autres agents, certains n’avaient ni substance Z ni moyen de sortir au moment de l’explosion (il y avait aussi un mini sous-marin), d’autres avaient l’un mais pas l’autre. Cela étant dit, il faut bien reconnaitre que la grande majorité s’est fait bêtement tuer par l’agent double féminine qui avait livré le professeur à l’organisation criminelle en premier lieu. Il faut dire qu’elle avait réussi à obtenir le deuxième meilleur score aux tests d’aptitudes spécial agents secrets (un test de tir et un test de mémoire), ce qui la rendait presque invincible en duel.

Malheureusement je n’ai pas de photo à vous montrer pour la simple raison que je n’ai pas l’autorisation de les diffuser sur internet par les participants. Faut dire que j’ai bêtement oublié de leur demander. Aussi, je sais que certains lisent ces lignes, donc s’ils ne voient pas d’inconvénient à illustrer ce billet, qu’ils me fassent signe !

7 réponses à “Substance Z”