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Et oui, j’ai cédé au battage médiatique pour aller voir l’adaptation au cinéma de l’un de mes albums préférés du plus connu des Gaulois. Alors bien-sûr, la salle était bondée et je dirais sans vouloir paraitre imbus de ma personne que le français moyen s’est encore distingué par son sens de l’équité : une belle file d’attente à l’américaine (le genre colimaçon) qui vole en éclats dès que les portes de la salle se sont ouvertes : là, terminé la belle organisation, tout le monde passe sous les cordes pour se ruer dans le couloir ; merde à ceux qui étaient là avant et qui respectent les règles. J’en ai presque éclaté de rire. Enfin bref. Sinon dans la rubrique bonnes surprises, nous avons enfin pu entrer dans la salle avant le début des bandes annonces. Oui parce que d’habitude, les séances sont tellement rapprochées que le nettoyage des salles empiète sur les bandes annonces…

Alors, qu’ai-je pensé du film en lui-même ?

Et ben c’est plutôt pas mal, même très réussi je dirais 🙂 Celui que je préfère des trois du point de vue de la fidélité à l’esprit de la BD. On a enfin un Astérix qui ne parle pas et ne bouge pas comme jacouille la fripouille. Par contre, je suis très déçu par Alain Delon 😛 Oui parce que Môsieur se la joue en interview du genre « bien sûr que je peux jouer des rôles d’autodérision, pour qui me prenez-vous ? » et en réalité, môsieur a droit à un nom en Wordart au générique d’ouverture et de clôture : « Avec la participation exceptionnelle d’Alain Delon ». Risible. Il ne manquait plus que la mention « vu à la télé ». D’ailleurs, dans la rubrique acteurs que je n’aime pas, Élie Sémoun et Jamel n’ont pas gagné de points : je les trouve incapables d’endosser un quelconque rôle. Dans le film, on ne voit ni un commissaire des jeux ni Numérobis, mais Élie et Jamel déguisés. Benoit Poelevoorde me fait rire pour le moment, donc je ne dirais rien, mais c’est un peu le même cas.

Bon terminé les reproches, j’ai passé un bon moment devant ce film et je vous invite à y aller si vous avez un trou dans votre emploi du temps. L’humour et les clins d’œil sont bien sûr omniprésents sans empiéter sur le scénario (sauf à la toute fin, qui aurait peut-être du être monté à la fin du générique s’il n’y avait pas eu cette déferlante de stars). Et puis ça m’a donné envie de ressortir mes vieux albums. Ce n’est pas rien ça non ?

5 réponses à “Astérix aux jeux”