Billets avec le tag ‘Film’

Captain EO

Who watches watchmen?

C’est avec un enthousiasme modéré que j’ai suivi Cédric au cinéma de Belfort pour voir la dernière réalisation de Zack Snyder : Watchmen. Ma grande culture du comic aidant, je n’avais déjà pas la moindre idée qu’il puisse s’agir d’un film de super-héros. Et quand je m’en suis rendu compte, j’ai alors intérieurement pensé qu’il devait s’agir d’une n-ième adaptation cinématographique déterrée des profondeurs de l’oubli par Hollywood pour essayer de surfer un peu plus longtemps sur la vague des héros masqués. Mais bon, j’y suis allé quand même, à en juger par l’espèce de Batman qui est en fait un hibou, c’est peut-être du second degré. Et puis un film de super-héros qui dure presque trois heures, c’est intriguant. Il n’y a que le nouveau Batman qui mette autant de temps à se débarrasser du méchant. Ça tombe bien ; j’ai adoré le nouveau batman !

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Roots, partie 2

Et non, vous ne rêvez pas ! La partie 2 de Roots est disponible ! Rendez-vous sur Kangourou Tour, trouvez le mot de passe (ou envoyez moi un mail) et vous êtes partis pour un peu moins d’une heure de rêve, d’amusement et d’émerveillement…

Je précise que Roots partie 1 sera également en streaming d’ici demain, il faut juste que je trouve le serveur qui a encore assez de place pour le stocker.

Pria, la fille qui voulait perdre son accent

C’était au milieu de l’été 2006, dans l’avion qui me transférait de Toronto à Vancouver (et dans le vol retour aussi d’ailleurs) pour rejoindre WCCI, qui sera finalement ma dernière conférence de jeune thésard. Enfin bref. Je suis donc dans ce vol, qui est parti avec du retard d’ailleurs, et un peu impatient d’arriver pour dormir (décalage horaire oblige). À bord, on vient de nous servir notre repas du soir et sur l’écran (vidéo-projecteur dans l’allée, je pensais que ça ne se faisait plus) un court-métrage démarre en guise de première partie du film qui accompagnera notre traversée. Il s’agit de Pria, de Ted Bezaire (je ne sais pas si vous vous rendez compte qu’il m’a fallu presque 2 ans pour retrouver tout ça ; parce que ce n’est pas vraiment le genre d’information qu’on note quand on est coincé sur le siège d’un avion).

Franchement je l’ai trouvé superbe et j’ai été content de moi quand j’ai déniché le site de la compagnie qui l’a produit (The Dot Films) et qui propose ce court-métrage en streaming. Afin de pouvoir vous en faire profiter avec des sous-titres français de ma fabrication, j’ai pris la liberté de recopier le flux (en vrai j’ai demandé et je n’ai jamais eu de réponse) et de vous le proposer ici même.

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Roots, le film

Bon voilà, j’imagine que Sylvain n’y verra pas d’inconvénient, mais j’ai uploadé une version light de Roots, la première partie du film de l’Australie. Elle fait quand même dans les 600Mo et dure une bonne heure. Elle est encodée en xvid/mp3 et elle est à cette adresse. Maintenant c’est là que ça devient drôle. En effet, l’accès est protégé par un mot de passe et celui-ci dépend de qui vous êtes :

  • si vous êtes de ma famille, alors le nom d’utilisateur est « benedic » et le mot de passe est le nom du village où habite la sœur de mon père (version longue tout attaché et sans accent) ;
  • si vous faites partie de ceux avec qui j’ai trainé à l’ENSPS, alors le login est « roots » et le mot de passe est le nom de notre liste de diffusion sous google ;
  • pour les gens du labo, le login est « labo » et le mot de passe est le nom du serveur dont l’ip est 10.34.0.29 ;
  • pour tous les autres, il va falloir me mailer pour avoir un accès.

Pour la mort d’un rêve

Après une après-midi exténuante sous le signe du frisbee (entrainement intense au Beachhalle à Bâle, tout près de chez moi, pour le traditionnel Paganello de Pâques), je décide de me faire un petit film autour d’une bonne bière (et de tester les performances de mon écran par la même occasion). Au programme, requiem for a dream, de Darren Aronofsky. Oh punaise ! J’aurais du m’en douter en lisant le titre, mais c’est vraiment pas le genre de film à regarder avant d’aller se coucher. En effet, c’est un de ces rares films qui ne se termine pas bien… Et le pire c’est qu’on le voit venir pendant la dernière heure et que les protagonistes ont beau se débattre du mieux qu’ils peuvent pour s’en sortir, leur échec est clairement inévitable aux yeux du spectateur. Au final, ils sont donc heureux pendant 15 minutes, ayant chacun presque réalisé leur rêve le plus cher. Mais après, ce rêve n’en fini plus de s’éloigner de chacun d’eux. C’est un peu comme s’il fallait sauter de toit en toit, d’un immeuble à l’autre : la course d’élan est pleine d’espoir, on visualise bien le saut, le point d’appel est idéalement placé, mais on réalise au milieu du saut qu’il manquera 10cm pour atterrir de l’autre côté. Alors au début on mouline les bras pour essayer de les gagner dans les airs, puis on se résigne à tenter d’agripper le rebord d’une fenêtre, puis celle de l’étage du dessous, etc. pour finalement percuter le sol. Bref j’ai beaucoup aimé ce film. En plus la réalisation est plaisante et très figurative (un peu comme le fait Guy Ritchie), mais je ne le conseille vraiment pas à un public psychologiquement affaibli.

 

Du coup après une telle claque, pas le choix. Une bonne vieille guerre des étoiles des familles pour aller se coucher l’esprit léger. Whoua ! Comme je connais par cœur ce film, j’ai pu me rendre compte à quel point utiliser un vrai écran a une importance critique sur la qualité de l’image. C’est comme si le projecteur de mes parents avait rajeuni (il date de 98) : un meilleur piqué, un meilleur contraste et du coup des couleurs beaucoup moins criardes. Le bonheur.

Astérix aux jeux

Et oui, j’ai cédé au battage médiatique pour aller voir l’adaptation au cinéma de l’un de mes albums préférés du plus connu des Gaulois. Alors bien-sûr, la salle était bondée et je dirais sans vouloir paraitre imbus de ma personne que le français moyen s’est encore distingué par son sens de l’équité : une belle file d’attente à l’américaine (le genre colimaçon) qui vole en éclats dès que les portes de la salle se sont ouvertes : là, terminé la belle organisation, tout le monde passe sous les cordes pour se ruer dans le couloir ; merde à ceux qui étaient là avant et qui respectent les règles. J’en ai presque éclaté de rire. Enfin bref. Sinon dans la rubrique bonnes surprises, nous avons enfin pu entrer dans la salle avant le début des bandes annonces. Oui parce que d’habitude, les séances sont tellement rapprochées que le nettoyage des salles empiète sur les bandes annonces…

Alors, qu’ai-je pensé du film en lui-même ?

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Dans quelques années,je vais pouvoir crâner

Déjà, j’espère bien que dans quelques années je pourrai me pavaner en criant partout que je suis docteur (ce qui me procurera enfin le droit de poser des questions les jours de soutenance), mais ce n’est pas ce dont il s’agit aujourd’hui. Non, en fait la raison pour laquelle j’écris ce billet, c’est pour vous faire part de ma fierté concernant deux choses :

  • d’une part, le fantastique, le merveilleux, mais surtout l’unique Mike ANGEL est venu voir mon site et a complimenté le tour de magie de Gilles. Je ne sais pas si vous vous souvenez de Mike, je l’ai un peu charrié dans un précédent billet, me disant que de toute façon il n’avait aucune chance de tomber sur ce site. Mais c’était sans compter l’efficacité diabolique de Google. Quoi qu’il en soit Mike fait de la magie aussi, mais s’oriente plus sur la grande illusion (enfin à ce que j’ai compris). Bref je lui souhaite tout le meilleur dans ce métier. Pour vous faire une idée sur ses talents, voici l’adresse de son site (ne vous privez pas d’un bon moment, allez-y).
  • d’autre part, j’ai l’honneur de connaitre le type dont ils parlent ici. Oui je le connais même très bien, c’est lui qui a réalisé les deux films de mes vacances à Berkeley, et qui est en train de réaliser celui d’Australie. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à regarder le film dont il est question dans cet article. Je ne sais pas si vous aviez remarqué, mais il est en lien sur ce site depuis un bout de temps ; quelque part dans la colonne de droite. Mais pour vous faciliter la tâche, je vous le redonne 🙂

Les Simpsons

Depuis le temps qu’on l’attendait 🙂 Enfin que je l’attendais, pour sûr…

Le site source…

Le nombre 23 par Topsy Krett

C’est officiel, mon instinct sur les films a perdu de son tranchant ! Bon, je devrais peut-être commencer par vous dire de ne pas lire ce billet si vous comptez aller voir ce film, car il se peut que je dévoile certains détails, comme la fin par exemple.

Joel Schumacher est normalement un bon petit gars, enfin disons que j’avais un bon a priori sur lui. En effet, après avoir regardé sa filmographie de plus près, je m’aperçois que je n’ai jamais vraiment été emballé par les films que j’ai vus de lui. Bref tout ça part mal et vous devez avoir l’impression que j’ai détesté ce film alors que pas du tout, j’ai en définitive juste trouvé le scénario mal ficelé (et peut-être bien que Joel n’est pas à blâmer pour ça). D’ailleurs, je trouve la réalisation très agréable, et j’ai été séduit par la façon dont il symbolise les souvenirs du personnage principal.

Bon, et si je commençais par vous dire de quoi ça parle ?

L’affiche du film

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